Lundi 7 novembre 2011 L’électricité, fille du soleil Daniel Lincot IRDEP - Chimie ParisTech |
En 1839, le physicien français Edmond Becquerel découvre l’effet photovoltaïque, c’est-à-dire la conversion de la lumière en électricité. Mais ce n’est qu’en 1954 qu’apparaissent, dans les Laboratoires Bell, des cellules solaires efficaces. Le soleil nous envoie sous forme de lumière une énergie considérable, qui représente environ 1,3 MWh par m2 et par an en France, soit environ l’équivalent d’un baril de pétrole (159 l) par an et par m2 en France, pendant des millénaires nous avons utilisé cette énergie sous des formes dérivées telle que la biomasse, le vent, puis plus récemment le charbon et le pétrole…jusqu’au début des années 1950 avec la mise au point des premières cellules photovoltaïques efficaces, utilisées dès 1958 pour les satellites, ou pour la première fois l’énergie des photons était convertie à la source même du processus d’absorption de la lumière directement en électricité. La conversion photovoltaïque de l’énergie solaire était née et se développe de depuis à un rythme de plus en plus soutenu au point qu’on ose maintenant imaginer une utilisation à grande échelle dans la décade à venir. Cette conférence se propose de montrer et d’illustrer tout le chemin parcouru, des laboratoires à la toiture des premiers bâtiments à énergie positive et aux fermes solaires. Nous illustrerons également par des expériences très simples l’effet photovoltaique et le fonctionnement des cellules solaires, qu’il s’agisse de cellules classiques au silicium aux nous dispositifs utilisant des concepts proches de la photosynthèse.
La conversion directe des photons en électrons a également l’intérêt – essentiel – d’être dispensée de cycle thermique intermédiaire: aucun fluide ni turbine ne sont nécessaires, faisant de ce mode de production une source d’énergie simple et robuste. Séparer les électrons des trous
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LE TEXTE EST TIRÉ DU DOSSIER N°69 / OCTOBRE-DÉCEMBRE 2010 / © POUR LA SCIENCE
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