Lundi 21 Février 2005 Des mouvements pendulaires au Chaos par Pierre Coullet Université de Nice - Sophia Antipolis |
Bien que les questions autour du mouvement et de leur détermination remontent aux philosophes Grecs, c’est au dix-septième siècle qu’émerge une véritable science du mouvement. Les mouvements autour de nous qu’ils soient élémentaires ou non sont régis par les fameuses lois de Newton. Les changements de mouvement sont déterminés une fois que les forces sont données. Dans une telle vision déterministe du monde, dont Laplace fut le champion incontestable, quelle place reste-t-il pour le hasard ? C’est la question que se posait Joseph Boussinesq en 1878 dans un ouvrage intitulé « Conciliation du véritable déterminisme mécanique avec l'existence de la vie et de la liberté morale ». Mais ce n’est que vingt ans plus tard que Jacques Hadamard et de Henri Poincaré, réconciliaient déterminisme et hasard. Les développements récents dans l’étude des phénomènes dynamiques ont démontré la justesse de vue des pères fondateurs de la science du complexe. L’impossibilité de prédire certains phénomènes physiques « mécaniquement déterminés », comme un séisme ou un cyclone est sans aucun doute l’une des conséquences des plus spectaculaires de cette « théorie du chaos ».
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Si l’on incline l’axe du cône par rapport à la verticale, le mouvement peut devenir beaucoup plus complexe. Nous montrerons que ce problème est alors l’analogue à celui du problème a trois corps en interaction. Sur la figure 2.A on montre une trajectoire calculée, correspondant au mouvement dans le « cône droit ». Sur la figure 2.b on visualise la trajectoire correspondant au mouvement dans le cône « incliné ». L’inclinaison du cône détruit une symétrie du problème, symétrie responsable de la régularité des trajectoires.
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