Lundi 18 janvier 2010 Nageurs et petits bateaux sur l'eau Jean-Christophe Loudet CRPP– CNRS Pessac |
Contrairement aux idées reçues, il est facile de marcher sur l'eau: il suffit d'être petit. On peut faire la planche sans aucun mouvement, et même naviguer presque sans effort. Ces performances paradoxales seront illustrées par quelques exemples tirés de la nature (Anurida maritima) ou d'expériences de laboratoire avec des petits objets allongés. On montrera les origines physiques de ces effets, qui tous impliquent des lignes de contact non planes.
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En effectuant des expériences très simples, en direct ou illustrées par des vidéos, toutes les notions nécessaires sont introduites qui permettent d’expliquer les origines physiques de quelques comportements observés dans la nature et en laboratoire. Un exemple tiré de la nature est présenté sur les images ci-dessous : Certains
insectes (ci-dessus, la larve anurida maritima) sont capables de faire
la planche Nous verrons, entre autres, le rôle majeur joué par les interactions capillaires, qui sont des interactions médiées par les déformations de la surface liquide dans le voisinage des petits corps flottants. En considérant des objets bien plus petits que le millimètre, typiquement de quelques micromètres, les effets de la gravité peuvent être négligés. Néanmoins, les objets peuvent toujours s’attirer ou se repousser entre eux. Pourquoi ? Dans ce cas, la forme des objets est cruciale et les lignes de contact deviennent non planes. Des expériences modèles effectuées en laboratoire sont décrites. Une illustration est présentée sur les images ci-dessous. Clichés
de microscopie optique.
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